Mes petits bonheurs #2
Sur une idée piquée chez Malise, qui s’est elle-même inspirée de Maman Bavarde. Et réarrangé à ma sauce, parce que la cuisine, c’est comme ça. On ajoute toujours son ingrédient secret pour s’approprier la recette.
Octobre rime (presque) avec ocre, couleur parmi d’autres dont se parent les arbres environnants. C’est l’occasion de se balader et de s’émerveiller devant les feuillages dorés qui ne durent que trop peu. Octobre c’est aussi le temps des moissons. S’attendrir face à son fils enthousiaste devant le matériel agricole, participant aux travaux sans en gâcher une miette, se levant en pleine nuit pour être sûr de ne pas en rater une seconde. Bonheurs d’automne.
On dirait que ma reprise en main continue son chemin, dans la vie pro cette fois-ci. En pleine période d’anxiété et de stress, j’ai réussi à mettre des mots dessus et à exprimer mes émotions et mes besoins à la personne à l’origine de ces maux. Une discussion ouverte et bienveillante qui, même si elle ne m’a pas complètement soulagée, m’a au moins permis de faire face à mes peurs et d’oser. Bonheur victorieux.
Ce n’est pas le froid qui nous empêchera de sortir, tiens-le toi pour dit ! Pour preuve, la promenade à vélo de samedi, entre mère et fille. Les pistes cyclables du coin nous ont menées au parc de Miribel, où j'ai failli nous perdre. Pour autant, malgré les presque deux heures de pédalage, et le rêve envolé du chocolat chaud dans le parc, Miss n’a pas défailli. Et son sourire ne s’est même pas évanoui. Bonheur sportif.
Après l’effort, le réconfort, non ? C’est ainsi que la soirée s’est terminée autour d’une bonne raclette. L’occasion d’une soirée détendue et fort agréable, entre amis. Où le champagne a coulé, et les enfants se sont régalés. De fromage bien sûr, que vas-tu imaginer ?! Bonheur arrosé.
Même si prendre l’air ne nous fait pas peur, nous aimons aussi profiter des longs après-midis de novembre pour nous lancer dans des créations dont nous avons le secret. Pour Miss ce sera quelques cartes en prévision d’anniversaires et des mandalas en pagaille. Pour Bonhomme ce seront des coloriages de « tracteurs comme ceux de papy » que Grandhomme aura dessiné, aussi réalistes que possibles. Bonheur créatifs.
D’ailleurs je ne suis pas en reste en matière de création. Voilà trois ans que je prends plaisir à concocter moi-même un calendrier de l’avent, pour aider les plus-si-minis à patienter en décembre. Cette année, mes recherches sur le net m’ont menées vers une forme d’horloge. Voilà une idée qui m’a plu, surtout quand j’ai trouvé LE support parfait. C’est aidé de quelques petites mains habiles pour peindre que j’ai pris plaisir à confectionner celui qui nous accompagnera bientôt. Il ne reste plus qu’à le remplir de petites surprises ! Bonheurs d’avent.
Cette année, on ne peut pas dire que je me laisse déborder. Figure-toi que j’ai déjà commencé mes cadeaux de noël. Oui je sais, c’est tôt. Mais j’aime ça, moi, choisir le petit truc qui fera plaisir. Imaginer ses yeux plein d’étoiles quand il/elle ouvrira le paquet que j’aurai choisi spécialement pour lui/elle. Et puis ça m’évite de faire face aux ruptures de stock. Et à la foule de décembre qui m’empêche de regarder, de farfouiller dans les rayons à mon aise. Bonheurs anticipés.
Le cinéma est mon pêché mignon, et cette fois-ci c’est seule que j’y suis allée. Je me suis même payé une place à l’Imax, histoire de bien profiter de cette séance en 3D. Et je n’ai pas été déçue par Gravity. Pile ce que j’attendais, même si ce n’est pas spécialement mon style de film. Bonheur en apesanteur.
Enfin, vous venez de profiter de mon dernier petit bonheur : le dernier album de Julien Doré. Voilà longtemps que je voulais l’écouter après avoir entendu le premier single plus que prometteur. Maintenant que je suis sous le charme, je vais pouvoir l'ajouter sur ma propre liste au Grand Barbu… Bonheur mélodieux.