Sur une idée piquée chez Malise, qui s’est elle-même inspirée de Maman Bavarde. Et réarrangé à ma sauce, parce que la cuisine, c’est comme ça. On ajoute toujours son ingrédient secret pour s’approprier la recette.

 

 

En parlant de cuisine, j’ai eu la chance d’assister à un atelier cuisine. Oui Madame (Monsieur). Même que c’était avec un chef. Un vrai. Et que ça se passait dans les Halles Paul Bocuse. Comme j’te l’dis. Bon, ce n’était pas lui le chef, mais c’était chouette quand même. Surtout que j’ai pu repartir avec mes deux portions, et qu’on s’est bien régalé, le soir, à la maison. Même que les petits ils ont kiffé les tagliatelles de courgette. Oui c’est possible. Et même que ça m’a redonné envie de cuisiner des trucs un peu élaborés. Pour preuve, j’ai prévu une blanquette de veau ce week-end. Même pas peur. Bonheur gourmand.

 

Voilà deux week-ends que mes enfants me font des p’tits bonheurs, à leur insu. La première fois en passant l’après-midi à construire et investir une cabane dans la chambre. C’était bien foutu, il y avait un lit superposé, une salle de bain, une cuisine, un salon. Le grand luxe, le tout dans 1,5 m3. Sont forts les mômes. Ils y ont pris leur goûter, des petits gâteaux de savoie maison fourrés au chocolat, avant qu’un geste malheureux ne fasse tout s’écrouler. Et ils n’ont même pas râlé. En attendant, moi j’ai eu le temps de bloguer, peinarde. Bonheur rare.

 

ptits-bonheurs-logo


Samedi dernier, ça m’a fait tout drôle. On a découvert qu’au bout de la rue avaient emménagé des copains de classe de Miss ET Bonhomme. Ils ont passé beaucoup de temps à jouer ensemble, dehors, devant la maison. Du coup je me suis retrouvée comme une couillonne à tourner en rond, sans savoir quoi faire. Non pas que je n’avais pas d'idée, mais n’osant pas démarrer un truc, imaginant que l’un ou l’autre allait m’interrompre d’ici peu. Et pas d’ordi sous la main cette fois-ci. Du coup j’ai fait un truc que je n’avais pas fait depuis bien longtemps. J’ai ouvert mon piano et j’ai joué. Je n’ai pas vraiment retrouvé mes sensations, mais j’ai pu jouer plus d’un morceau sans que les loustics viennent me déloger pour prendre ma place sur le tabouret. Bonheur perso.

 

Les petits et moi, on écoute en boucle l’album Enfantillage 2*. C’est rigolo de découvrir les chansons ensemble, d’avoir des préférences pour les mêmes. Du coup, tous les matins sur le chemin de l’école, c’est devenu notre rituel d’écouter la même chanson dans la voiture et de chanter en chœur. Bonheur partagé.

 

Miss nous a offert son plus grand secret. Elle en pince pour J. Ou plutôt, selon ses mots, elle est amoureuse de J. Nous faire partager cette émotion, c’est nous faire drôlement confiance je trouve. C’est amusant de voir son sourire s’étirer quand elle parle de lui. Premiers émois, premiers papillons dans le ventre. Il semblerait que la réciproque ne soit pas vraie (il n’a pas répondu à sa missive), mais qu’importe. Il la fait rire, c’est ça l’important. Bonheur en coeur.

 

Bonhomme passe un temps infini à s’inventer des histoires. La dernière fois il s’est bricolé un ordinateur portable. Il m’a piqué la souris un moment, avant de vouloir la sienne. Pour de faux. Une petite boite en carton, un bout de ficelle, et le tour était joué. Il s’est tout à coup transformé en super- bosseur, qui tape plus vite que son ombre, décroche son téléphone-télécommande dès la première sonnerie et répond aux demandes de ses collègues dans un vocabulaire châtié et professionnel. Un parfait working-boy en herbe. Bonheur à voir.

 

Je suis toujours sous Xanax sans en prendre. La zénitude incarnée, ou presque. Depuis ce jour, même si j’ai eu l’occasion de me fâcher, ce n’est jamais parti en vrille. Je n’ai pas eu l’impression de me laisser dépasser par mes émotions. Je me sens bien. Vraiment bien. J’ai envie de croquer la vie, de voir du monde, de faire des trucs pour moi. Mais aussi de passer du temps en famille, ce que je fais, sans me forcer. Bonheurs à vivre.

 

Quand on commence à mettre un orteil dans un magasin comme Lush©, il semblerait qu’on finisse toujours par y plonger tout habillé. Ils ont du trouver des ingrédients naturels hautement addictifs, je ne vois pas d’autre explication. En attendant, toute la famille utilise désormais du savon au délice des anges qui laisse la peau si douce, des shampoings solides trop pratiques et adaptés à nos types de cheveux, et je ne compte plus tous les autres produits qui me servent au quotidien. Ma peau se débarrasse peu à peu de ses foutues impuretés. (Enfin !!) Même qu’on repart toujours avec des échantillons gratuits : cette fois-ci un fondant délassant pour le bain n’attend plus que moi. Bonheur de luxe.

 

lush.jpg

 

Je ne crois pas avoir connu autant de petits bonheurs en si peu de temps. Ou en tous cas les avoir appréciés autant que ceux-là. En espérant que je revienne bientôt pour rallonger la liste, ce qui devrait être faisable vu les perspectives de ces deux prochaines semaines. Bonheur à venir.

 

 

* dont est extraite la chanson qui passe, et dont chaque famille avec enfants en bas âge (mais pas que) devrait être munie. Parce que ça défrise, ça déchire, et ça fait beaucoup rire. Même que j’ai eu beaucoup de mal à choisir la chanson du jour tellement elles sont toutes à tomber. Bonheur auditif.

 


Retour à l'accueil