Mes petits bonheurs #4
Sur une idée piquée chez Malise, qui s’est elle-même inspirée de Maman Bavarde. Et réarrangé à ma sauce, parce que la cuisine, c’est comme ça. On ajoute toujours son ingrédient secret pour s’approprier la recette.
Si le mois de janvier n’a pas franchement été propice aux petits bonheurs, février à peine entamé a largement compensé !
Il y a peu, nous avons traversé un quart de France pour retrouver GranSister et sa petite famille. La rencontre était programmée de longue date et nous avions hâte, les deux sœurs, de reprendre notre conversation perpétuelle. Les papotages furent donc intenses et je ne compte plus les astuces et recettes échangées. Bonheurs fraternels.
Miss et son cousin se sont d’ailleurs découverts l’un l’autre. Non pas qu’ils ne se connaissaient pas, mais simplement qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion de se côtoyer en petit comité. Quel régal de voir l’un présenter à l’autre son univers, sa musique préférée, ses jeux. Quel joyeuse mélodie de les entendre chanter et rire ensemble. Bonheurs complices.
A l’autre bout de la maison, Bonhomme passait du temps avec sa grande cousine. Eux aussi ont su trouver des instants de connivence, malgré les devoirs de l’une et la fatigue de l’autre. Comme il est bon de voir ses enfants s’amuser sans nous, de les savoir heureux. Bonheurs joyeux.
Les hommes de leur côté, en ont profité pour de reposer, se ressourcer. Et se remplir la panse avec tous les mets préparés. Bonheurs simples.
La semaine dernière, j’ai participé à une soirée Mamans, mais pas que… organisée par Only gones. J’y ai croisé d’autres mamans, blogueuses ou non. On s’est régalé du buffet proposé par La Parenthèse, même sans enfant, y a pas de raison. Et on s’est aussi défoulé lors d’un blind test dessins animés des années 80. Oui, finalement les mamans ne sont rien que de grands enfants. Quel plaisir de déconnecter le temps d’une soirée, de déléguer la corvée du coucher et de se dandiner en gloussant bruyamment. Bonheurs libérateurs.
Cette même semaine, j’ai fait une rencontre. The rencontre. Celle qui te tombe dessus sans crier gare, qui passe incroyablement (trop) vite. Durant laquelle il n’y a pas l’ombre d’un blanc, comme si on se connaissait depuis toujours. Celle qui est une évidence. Qui te donne envie de se revoir très vite. Sans attendre. Le coup de foudre amical, j’en avais déjà entendu parler. Mais ça, c’était avant. Bonheur intense.
Samedi, nous avons emmené les plus-si-minis à leur tout premier concert, celui d’Enfantillages 2. Voilà près de deux mois que nous avions réservé nos places, plus de quatre mois que l’album défilait en boucle sur le lecteur de Bonhomme ou dans la voiture. Nous connaissions les paroles par cœur, chantant à tue-tête sur la longue route des vacances de noël. Nous étions fin prêts. Et malgré la sieste avortée, nous en avons largement profité. Comme Amélie Poulain au cinéma, je regardais discrètement Miss à ma droite, et Bonhomme juste derrière moi, et me délectais de leur visage épanouis. Ils ont fini par chanter à pleins poumons, tout comme moi, et nous avons eu la chance d’être aux premières loges quand tout le groupe est venu jouer dans le public. Bonheur féérique.