Après décembre et sa chasse aux cadeaux qui me plait tant, le répit est de courte durée avant de s’y recoller inexorablement.

 

C’est aux derniers jours de janvier que je commence à penser à l’anniversaire de Miss. Ou plutôt c’est elle qui me met la puce à l’oreille en demandant régulièrement « C’est dans combien de jours, mon anniversaire ? ». Au moins, je suis sûre de ne pas rater les préparatifs, c’est l’avantage. D’ailleurs je le fais avec plaisir puisque c’est l’occasion de mettre un peu de fête dans un hiver parfois bien gris. Mais il ne faut rien oublier : les cadeaux qui vont bien, son gâteau préféré, la petite fête avec ses copines, sans oublier l’école. Voilà qui nous fait trois événements à préparer, le tout étalé sur une semaine. Outch ! Il va m’en falloir des plaquettes de chocolat. Et un peu d’organisation aussi.


La première étape est ma préférée : fêter notre aînée en toute intimité. Enfin, c’est sans compter la famille élargie qui ne manquera pas de se manifester par téléphone interposé. Il faut donc trouver LE  créneau pour souffler les 8 bougies et ouvrir les quelques paquets. Cette année, l’heureux jour est un jeudi. Il faudra aussi composer avec les devoirs imposés. Voilà qui n’est pas gagné, le samedi aurait quand même été plus adapté, maudit calendrier.

 


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Une fois la grande fille couchée, je m’attèlerai à la confection du deuxième gâteau, celui du lendemain de fête, exprès pour l’école. Cette fois-ci, tant pis pour la déco, on mise sur du facile-à-dévorer. La maîtresse l’a bien spécifié en début d’année, faire aussi simple que pratique. Je ne garantis quand même pas le zéro miette, mais au moins la distribution des bonbons lui sera épargnée. Je ne suis pas une adepte des petits sachets individuels. Je tiendrai bon face aux mini-boites de smarties. Le sucre et son lot de caries et d’excitation ne passera pas par moi. En tous cas pas aujourd’hui…


Arrivera alors le week-end, et sa journée marathon du samedi. En une matinée il me faudra concocter un ultime gâteau (un roulé au Nut’ cette fois-ci), tout en préparant la maison. Un tant soit peu de rangement, un tantinet de ménage, le strict minimum. Une mise sous clé des objets sensibles, une décoration pas trop criarde, sans oublier les allers/retours pour emmener et ramener Miss de son activité hebdomadaire. Pas question non plus d’oublier les ballons et les bonbons qui, s’ils se font rares en temps normal, font escale exceptionnellement ce jour de fête à la maison.


Le timing de l’après-midi sera idéalement prévu pour éviter tout débordement qui conduirait inéluctablement à un brouhaha insoutenable et un cataclysme dans la chambre de la plus-si-fillette. Une activité peinture/déco sur masque sera donc prévue avant le goûter festif. On comptera aussi sur le soleil pour finir l’après-midi au grand air. En espérant que les best friends forever seront ravies, ne se casseront rien, s’entendront bien et accepteront la présence de Bonhomme qui ne laisserait sa place pour rien au monde.

Ensuite nous serons bons pour un dimanche au calme, histoire de nous remettre de nos émotions. Et qu’on ne vienne pas me demander de cuisiner du sucré !

 


Voilà pour février. Je pourrai alors me reposer sur mes lauriers, puisque la prochaine qui soufflera ses (trop) nombreuses bougies, c’est bibi ! Aux autres de mettre les petits plats dans les grands, moi je me laisserai porter. Mais je serai vite rattrapée car moins d’un mois plus tard, c’est Bonhomme qui fêtera ses 5 ans. Lui aussi aura sa trilogie : fête intime / gâteau à l’école / première fête avec ses amis. Pas question d’y couper cette année, il a déjà préparé sa liste d’invités. Pour lui aussi nous nous décarcasserons pour trouver LE cadeau, LE gâteau, LA déco.

A peine quelques jours plus tard, ce sera notre 6ème anniversaire de mariage. Puis on enchaînera avec les quelques printemps de Grandhomme. J’avoue, en général c’est à ce moment-là que je commence à avoir du mal à faire dans l’original. D’autant que j’ai déjà tablé haut il y a deux ans, avec un week-end surprise à Venise. C’est ballot de griller ses cartes si vite, en fait.

 

 

Ainsi, de fin février à fin mai, on n’a pas le temps de s’ennuyer et nos papilles se réjouissent. Mais heureusement qu’il nous reste ensuite six mois pour souffler, juste ce qu’il faut pour retrouver l’envie de repartir à la chasse aux cadeaux. Et encore, nous n’avons QUE deux enfants, et ne fêtons pas l’anniversaire de notre rencontre. Et encore moins les non-anniversaires…

 

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