Edit : la solution du jeu proposé ici a été trouvé : 12/144 = 1/12 soit 1 mois, l'âge de ce blog ! Comme promis, dans un futur article je traiterai du sujet proposé par Arum12. 

 

 

 

C'est l'article de Marie, 3 nains qui m'inspire le sujet d'aujourd'hui.


 

Avant d'être Mère Lacunaire, j'étais un peu Demoiselle Insouciante. Je prenais la vie comme elle venait, sans me poser trop de questions. Enfin si, un peu quand même, parce qu'au fond je suis en éternel questionnement. Mais la vie était douce même si le gris entachait parfois le rose. J'ai essuyé quelques déboires sentimentaux qui ont parfois laissé des traces, et jusqu'à ce que je rencontre GrandHomme, mes interrogations portaient principalement sur la gente masculine et autres futilités. Une fois en couple et en confiance, l'idée d'avoir un enfant a rapidement fait son chemin. A en croire tout le monde, avoir un enfant allait véritablement changer notre vie.

 

 

Si je peux maintenant dire à quel point la vie à changé, sur le moment je ne l'ai pas perçu comme ça. Notre rythme s'est naturellement adapté à celui de l'enfant, sans nous causer plus de frustration que cela. Les questions par contre ont vite pris le dessus sur le reste (la preuve ici), surtout la question du « Comment bien faire ? » celle qui te prend en traître. Parce que quand tu vois comment ça se passe chez les autres, c'est très facile d'avoir un avis tranché. Genre tu pourrais faire une liste avec des plus (ce que tu souhaites reproduire) et des moins (ce que tu veux éviter).


Sauf qu'une fois sous ton propre toit avec tes gosses à toi, les choses se corsent ! Tu n'as plus le même angle pour observer les choses. Et puis ton môme il est tout neuf, du coup c'est beaucoup plus délicat pour identifier tes lacunes. D'où le questionnement correspondant.

 

 

 

Et puis les années passent et les automatismes se mettent en place, les bases de l'éducation s'installent. Pour autant le questionnement de s'interrompt pas. Il prend une autre nature : après « Quelle mère voudrais-je être ? » arrive le « Quelle femme voudrais-je être ? » Comme si la responsabilité de la maternité m'imposait d'être quelqu'un de bien défini en tant que femme. Ou bien qu'après les cases Demoiselle et Maman, la case Femme s'impose. Ca passe par un besoin de féminité et de reconnaissance comme telle. Une envie de m'assumer, de m'épanouir. Tous les domaines y passent. D'abord le travail où à ce stade je ne peux plus me suffire d'un job peu passionnant. Puis les activités arrivent avec cette envie de faire un truc pour moi. Et même la vie sexuelle en est changée, améliorée!

 

Les choses prennent leur place, la vie en devient plus construite, moins floue. L'intuition que je suis entrée dans une nouvelle ère où tout est à construire plutôt qu'à subir. Voilà c'est ça,

construire plutôt que subir.


Cette prise de conscience est un tourbillon pour moi car quand on a l'habitude de se laisser porter, devoir se positionner, prendre des décisions n'est pas aisé. Et puis un tourbillon pour GrandHomme aussi qui ne comprend pas forcément mon cheminement.

 

 

J'ai aujourd'hui la sensation que la tempête est derrière moi. Que je me connais mieux. Je n'ai pas fondamentalement changé mais je suis plus sûre de moi, de qui je suis dans ma complétude.

C'est une renaissance et un accomplissement à la fois. Quant aux questionnements, on ne me changera pas, ils font partie du quotidien. Mais en bruit de fond cette fois !

 

En accompagnement une BO qui prend tout son sens car elle est directement liée à la naissance de Bonhomme, c'est un peu le lien entre la Mère et la Femme...

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